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Du côté politique 

" Il faut bien comprendre que la Wallonie et la Flandre s'ignorent complètement à l'heure actuelle. Les  disparités sont criantes entre ces deux régions. S'il existe des solidarités réelles entre les régions   françaises, ce n'est plus du tout le cas en Belgique. Actuellement, beaucoup de Flamands 

                           considèrent qu'il ne faut plus donner un euro à la Wallonie. En 2022, il n'y aura

                                           plus ainsi aucun transfert de solidarité ou Ã©conomique entre 

                                                                     la Flandre et la Wallonie. "

                                                     (Laurent Brogniet, chef du mouvement indépendantiste Wallon ; RW)

Cette image illustre exactement la situation actuelle de la Belgique. La Flandre ne veut plus cohabiter avec la Wallonie dans le même pays on parle donc de séparatisme. Effectivement, ce mouvement consiste à désirer une séparation politique entre une région et l'Etat auquelle elle appartient.

En Belgique, il existe un grand nombre de partis politiques (chiffre nettement supérieur à la France) de diverses idéologies. Cependant, plusieurs mouvements flamands sont indépendentistes comme le NV-A (=Alliance néo-flamande) ou encore le Vlaams Belang (=intérêt flamand).

 

D'un autre côté, en Wallonie on retrouve le R-WF (« Rassemblement Wallon France Â») ou encore le RW (« Rassemblement Wallon Â»).

    Mouvements séparatistes 

                         et              

     indépendentistes belges

 

                        est un parti indépendentiste qui souhaite que la Flandre devienne une région autonome dans le cadre de l'Union Européene. Ce parti d'extrême droite n'est donc pas eurosceptique (c'est à dire qu'il ne doute pas de la fiabilité et de l'utilité de l'UE). A la tête de ce parti, on retrouve le politicien, Bart de Wever. 

 

Le  N-VA a remporté la victoire haut la main avec 20% des voix, lors des élections fédérales de la chambre des représentants en 2014.

(source : http://elections2014.belgium.be/)

 

 

 

Le NV-A

                                                                              est également un parti indépendentiste de l'extrême droite. Cependant il est eurosceptique. En effet, il veut unir plusieurs mouvements eurosceptiques pour former un groupe au Parlement européen dans le but de se faire entendre pour « libérer Â» leur pays respectif de l'UE ("Nous, vieilles nations européennes, obligées de demander la permission à Bruxelles pour toute chose", a dénoncé Marine Le Pen. Et Geert Wilders, a qualifié l'UE d'"Etat nazi", puis a renchérit en déclarant : "aujourd'hui marque le début de la libération de ce monstre nommé 'Bruxelles' ")) Ce parti est représenté par Filip Dewinter et Gerolf Annemans.

Le Vlaams Belang

Le R-WF

                                      (=Rassemblement Wallonie-France) est un parti qui veut se rattacher à la France ainsi qu'avec Bruxelles si elle le souhaite. Le président de ce parti est Laurent Brogniet. Par ailleurs, leur slogan est "La Wallonie plus forte avec la France", on parle donc de rattachisme. De plus, ce parti est eurosceptique.

                               (=Rassemblement Wallon) est un parti des plus anciens de la région wallonne. Ce mouvement souhaite l'indépendance de la Wallonie. Cependant ce parti dirigé par Laurent Vandamme est très peu populaire.

Le RW

Carte envisagée en cas de rattachement de la Wallonie à la France :

C'est d'ailleurs, à cause de ces différents entre les divers partis, que s'installa une crise politique durant les années 2010/2011. Cela entraîna une absence totale de gouvernement pendant environ un an et demi (record jamais vu dans le monde!)

(Source : Le Figaro)

Entre juin 2007 à juin 2010, cinq gouvernements se sont succédés à Bruxelles (on peut donc déduire qu'il s'agit d'un gouvernement très instable). Les conflits entre flamands et francophones ne cessent d'augmenter. La Flandre, riche, refuse de payer pour les régions francophones, plus pauvres. Les francophones de la région Bruxelles veulent garder leurs administrations et leurs statuts bilingues alors que les Flamands exigent que cette région, géographiquement située en Flandre, devienne strictement néerlandophone. L'absence de réelle décision sur ce sujet fait tomber le gouvernement de Yves Leterme (premier ministre durant cette période) en avril 2010.

 

Plus d'informations sur le gouvernement...

En Belgique, afin de créer un gouvernement, le roi doit nommer un formateur qui lui même doit créer une coalition c'est à dire désigner des politiciens, représentant chaque parti politique du pays (=scrutin proportionnel). A partir de ces personnes choisies, le formateur désigne sept francophones, et sept néerlandophones auquel on ajoute le 1er ministre. Il s'agit d'un gouvernement fédéral composé de quinze ministres.

[scrutin différent de la France ; en effet, scrutin majoritaire en france contrairement à la Belgique où il y a un scutin proportionnel]

Caricature de Bart de Wever président du NV-A déchirant le drapeau de la Belgique et prononçant des paroles ironiques à propos d'Elio Di Rupo chef du parti socialiste, qui parait ici inquiet.

En juin 2010, Bart de Wever (président du N-VA) est nommé formateur par le roi Albert II. Son devoir était de trouver une nouvelle coalition. Un mois plus tard, face à la difficulté de cette tâche (mauvaise entente entre les diférents partis), il démissionna et fut remplacé par Elio Di Rupo (chef du PS Wallon). Deux mois plus tard, il démissionna pour la même raison. Plus de six formateurs furent nommés, mais tous démissionnèrent au fur et à mesure. C'est pourquoi, une absence de gouvernement se créa au fil des mois.

En décembre 2011, soit 18 mois sans gouvernement (record de la crise politique la plus longue du monde), Di Rupo (renommé par le roi), se fait élire par l'obtention de la confiance de la chambre des représentants (assemblée législative) (avec 89 voix contre 54) et devient donc premier ministre.

 

Chambre des représentants Bruxelles

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